samedi 27 août 2011

POTTU ou BINDI



Bindis sont portés en Asie du Sud, plus précisément en Inde,  au Népal et au Sri Lanka, par les femmes, hommes, filles et garçons, et ne signifient plus âge, statut matrimonial, l'origine religieuse ou appartenance ethnique.
Le bindi est devenu un élément décoratif et ne se limite plus à la couleur ou la forme.
Auto-adhésives bindis (aussi connu comme bindis autocollants) sont disponibles, généralement fait de métal de feutre ou de fines et de l'adhésif sur l'autre côté. Ce sont simples à appliquer, les substituts jetables pour bindis Tilak âgées. Bindis autocollant viennent en plusieurs couleurs, dessins, matériaux, couleurs et tailles. Certaines sont décorées avec des paillettes, de perles de verre.Bindis ne sont pas toujours rouges, ni toujours un point. Ils sont appelés kumkum ou bindi, ou Tilak («marque») lorsqu'il est porté par les hommes. Habituellement, les femmes hindoues, prêtres, moines et fidèles de le porter

La zone entre les sourcils (où le bindi est placé) est dit être le sixième chakra, Ajna, le siège de la «sagesse cachée". Selon adeptes de l'hindouisme, ce chakra est le point de sortie pour l'énergie Kundalini.
Le bindi est dit de conserver l'énergie et renforcer la concentration . Il est dit aussi à protéger contre les démons ou de malchance








Signification religieuse
En plus de la bindi, en Inde, une marque de vermillon dans la raie des cheveux juste au dessus du front est porté par les femmes mariées comme un symbole de leur statut de marié. Pendant toutes les cérémonies de mariage hindou, le marié s'applique sindoor sur la raie dans les cheveux de la mariée.


La mariée doit essuyer son bindi rouge une fois elle devient veuve. Cela peut être considéré comme symbolique et montre son statut dans la société. Les veuves peuvent continuer à porter le bindi noir mais avec un sari blanc.

mercredi 24 août 2011

"Kadakali " കഥകളി (danse classique du Kerala)


chamayam(le maquillage)





Le maquillage est appliqué directement sur ​​le visage et qu'il ne gêne pas la pleine expression du visage et des yeux. La matière colorante utilisée est fabriquée à partir de pierres diverses et de poudre qui sont mélangés avec de l'huile de coco et l'eau ou du sol dans la pâte fine.

L'acteur est bien à plat sur ​​un sol emmêlés et l'expert commence à dessiner "les dessins" sur le visage. La partie la plus élaborée de la marque est le chutti (une série de crêtes blanches construit à partir du menton vers le côté ou l'autre de la joue ).
La marque est en place à partir de minerais différents et de pigments. Ils sont broyées sur une pierre et mélangé avec de l'huile de noix de coco avant d'être appliquée sur le visage

 chamayam(Le maquillage)





Onapottan

"Onapottan"  visite chaque maison dans le nord du Kerala dans  la journée  Thiruonam. Il est aussi appelé "Onathar ou Oneshwaran"

dimanche 21 août 2011

Onam ( ഓണം) (Fête des moissons) dans le Kerala

Onam (ഓണം) :
Célébré selon certaines sources depuis plus de 1 200 ans, le festival de la moisson Onam est le plus grand événement annuel du Kerala. La population tout entière prend part aux rites traditionnels, pour le plus grand plaisir des nombreux touristes venus assister aux célébrations. L’immense popularité de cet événement lui a permis d’accéder au statut de festival national en 1961.
Comme beaucoup de fêtes anciennes, Onam est associé à une légende, celle du roi Mahabali. Ce souverain aurait régné sur le Kerala dans un passé lointain. Grâce à lui, l’État aurait connu un âge d’or. Très respecté par la population, Mahabali a reçu le titre de « Chakravathy », le « roi des rois ». Il aurait même battu Indra, le roi des dieux qui ne tardèrent pas à se venger. Ils organisèrent en effet une machination pour le déstabiliser et l’envoyèrent en enfer. Avant de quitter ce monde, Mahabali demanda une dernière faveur aux dieux qui la lui accordèrent : une fois par an, au début de la nouvelle année du calendrier Malayalam, son esprit rendra visite au peuple du Kerala qu’il portait dans son cœur. Telle est l’origine du festival Onam, qui fête en grande pompe le retour du roi Mahabali.
Dix jours de réjouissances
Onam fut longtemps célébré pendant tout un mois, de mi-août à mi-septembre. Aujourd’hui, la fête dure dix jours, et chaque journée a son importance. Le festival culmine au 10e jour, les neuf autres servant à le préparer.
Le premier jour appelé Atham est consacré à la prière, mais aussi au nettoyage des maisons de fond en comble. Les habitants du Kerala commencent alors la confection des pookalams, ces somptueux tapis de fleurs pouvant mesurer jusqu’à 5 mètres de diamètre, qui sont posés devant les maisons pour accueillir l’esprit de Mahabali. Leur fabrication est un véritable art : il faut d’abord dessiner des motifs jolis et originaux. Inutile de préciser que les fleurs en plastique sont interdites… Des statuettes d’idoles sont placées au centre de ces tapis de fleurs. Les femmes sont en charge de la confection tandis que les hommes doivent récolter les fleurs, même si aujourd’hui les marchés du Kerala les vendent par kilos. Ces chefs-d’œuvre d’artisanat doivent être prêts pour le dernier jour de fête. Pendant le festival, plusieurs villes organisent même des concours du plus beau pookalam.


Entre le deuxième et le quatrième jour, les familles poursuivent les préparatifs, la foule se presse devant les étals des marchés, les femmes chantent en préparant les pookalams : l’ambiance est à la fête. Le quatrième jour, la ville de Trichur accueille les artistes Pulikali. Les corps peints comme des tigres, ils dansent, jouent et reconstituent des scènes de chasse.
Vallamkali, ou la course de bateaux-serpents, se tient le cinquième jour sur la rivière Pampa, dans les célèbres backwaters du Kerala. C’est le clou du festival : des milliers de spectateurs se rassemblent sur les rives d’Aranmulla, à une centaine de kilomètres de Cochin, pour suivre la compétition. Une quinzaine de bateaux très effilés, qui mesurent environ 45 mètres de long, s'affrontent. Ils ressemblent à des serpents, d'où leur nom. Ils sont manœuvrés par une centaines de rameurs abrités par des ombrelles aux couleurs vives. Les spectateurs parient sur des équipages et l’ambiance est survoltée. Cette course doit sa grande popularité à Jawaharlal Nehru, le premier Premier Ministre de l’Inde, qui affectionnait particulièrement cette manifestation où régnait l’esprit d’équipe. C’est ainsi qu’il instaura en 1952 le trophée Nehru récompensant les meilleurs rameurs.
Les sixième et septième jours, les familles se réunissent. Le huitième jour, les fidèles fabriquent des statuettes d’argile représentant Mahabali et appelées Ma, qu’ils décorent de fleurs. Les familles se rassemblent le neuvième jour pour rendre hommage à l’aîné, en lui offrant des produits de la ferme récoltés dans l’année.

 
Au 10e jour, le retour de Mahabali
Le dixième et dernier jour, Thiruvonam, est le plus attendu. Selon les croyances, l’esprit du roi Mahabali vient alors rendre visite à son peuple bien-aimé. Très tôt le matin, les maisons s’activent, les temples se remplissent de fidèles tandis que les Pookalams et Ma sont installés devant les maisons.

L’événement le plus apprécié de la journée est sans doute le Onam Sadya, le déjeuner-festin organisé pour montrer au roi Mahabali que son peuple est prospère et joyeux. Un proverbe du Kerala dit d’ailleurs : « Nous assisterions à l’Onam Sadya même si nous devions vendre nos maisons. » Le repas est constitué de neuf plats végétariens servis dans des feuilles de bananiers. Traditionnellement, une « assiette » se compose de riz, de chutney, de curry, de fruits… La disposition de chaque ingrédient sur les feuilles fait l’objet d’une attention particulière, et il est d’usage de manger avec les mains. Une boisson est servie pour ses bienfaits corporels : de l’eau bouillie avec du cumin et du gingembre.
C’est aussi en ce jour que se tiennent à travers tout l’État des compétitions appelées « Onakalikal ». Beaucoup de ces jeux sont traditionnels même si les cartes, les dés et les échecs sont aussi présents. On pratique l’Ambeyyal, une sorte de tir à l’arc où les arcs sont en bambou, l’Attakalam, une démonstration de force, et des jeux de balle. Les femmes s’adonnent à des danses spécifiques et fredonnent des chants propres au festival. Trichur, la capitale culturelle du Kerala, accueille une procession d’éléphants, un spectacle très apprécié et suivi par la population et les visiteurs. Chaque éléphant est minutieusement paré de soie et de bijoux. Ils défilent sous les yeux ébahis des spectateurs. Enfin arrive le moment préféré des enfants : la distribution des cadeaux. L’Onam se tenant le premier mois du calendrier Malayalam, il est de coutume d’offrir de nouveaux vêtements en signe de renouvellement. Le festival s’achève sur une explosion de feux d’artifice.

jeudi 18 août 2011

Le Malabar

Le Malabar - appelé aussi Côte de Malabar - est une région située sur la côte du sud-ouest de la péninsule indienne et qui forme la partie nord de l'état actuel du Kerala. Elle s'étend de Mangalore au nord jusqu'à la rivière Ponnanî au sud, entre le rivage de la mer d'Oman et la chaîne des Ghâts occidentaux. On donne cependant abusivement ce nom de façon plus large à la côte s'étendant de Goa à Kânyâkumârî.
Du temps du Raj britannique, la région était une partie de la présidence de Madras jusqu'à la formation du Kerala en 1956 par sa réunion avec la principauté de Thiru-Kochi (Travancore-Cochin).
Avant le Raj britannique, le Malabar fut sous la domination de Pandya jusqu'en 600 sous le nom de Malâkotta - ou Mâlâyâ ou Mâlâkuta - puis éclata en plusieurs principautés comme celles des Kolathiri de Kasargod, des Zamorins de Calicut ou des Valluvokonathiri de Walluvanad.
On trouve sur la côte de Malabar un certain nombre de villes portuaires historiques, notamment Kozhikode (Calicut), Cochin, Quilon et Cranganore, la Muziris de l'Antiquité, qui ont été des centres commerciaux importants de l'Océan indien durant des siècles, fréquentés par les Phéniciens, les Romains, les Chinois, les Arabes. Du fait de leur ouverture vers la mer et le commerce maritime, les villes de la côte de Malabar sont très cosmopolites et ont accueilli très tôt des communautés chrétiennes, juives et musulmanes.
La côte de Malabar, et particulièrement le versant occidental des Ghâts, qui font obstacle à la mousson, est la région la plus humide de l'Inde du Sud.

Hand Painted Kerala Saree & kurti